Mirror's Edge Catalyst
Jeux vidéo

[gamescom 2015] On a pu voir Mirror’s Edge Catalyst

Le jour où j’ai découvert Mirror’s Edge pour la première fois fut un déclic. C’était le 1er novembre 2008. Deux semaines avant sa sortie j’avais pu joué avec un pote à ce titre lors du Micromania Game Show. Depuis ce jour je fais au moins un salon jeu vidéo par an avec autant de hâte et de désirs de découvrir de nouvelles choses. Il aura fallu attendre presque 7 ans pour découvrir des choses sur sa suite, Catalyst.

Enfin pas vraiment sa suite. Mirror’s Edge Catalyst est une histoire se passant avant son prédécesseur, une préquelle comme on dit. Nous allons suivre les aventures de Faith alors que le monde n’est pas tout à fait transformé en dystopie 1984-style comme on avait pu le voir dans le titre de 2008. Ici on ressent peu à peu l’oppression policière et la bande à Faith va commencer à foutre le boxon dans The City of Glass – c’est le nom de la ville, vous pouvez l’appeler Cité de Verre si vous êtes chauvin.

Dans la démo présentée (en hands-off), Faith avait pour but de dérober des informations au sein de l’entreprise Elysium. Faisant partie des plus hauts immeubles de la ville, l’infiltration n’allait pas être facile. Notre interlocuteur, Icarus, – notre héroïne sera aidée durant son aventure – nous donne certaines informations pour rentrer plus facilement dans la forteresse de verre. Et là comme par hasard une fenêtre est restée ouverte. Une aide de l’intérieur ? Cette petite facilité scénaristique (que je trouve non dommageable) permet de montrer un aspect important de ce titre : le monde ouvert.

Mirror’s Edge Catalyst se veut être un jeu de parkour / combat à la première personne, totalement fluide, dans un monde ouvert. Et ça marche. Faith se trouvait plutôt loin de l’objectif. La carte s’ouvre en un clic et il est possible d’ajouter des points de passage où l’on souhaite. À ce moment la ville se transforme. Si vous avez joué au premier jeu ou vu des vidéos, vous savez que Mirror’s Edge balise la route en colorisant les éléments du décor en rouge. Dans Catalyst ce merveilleux système a été reporté mais a évolué avec la nouvelle possibilité de pouvoir parcourir la ville comme bon nous semble. Si vous déviez du chemin, le jeu va recalculer le plus sûr et le plus rapide pour atteindre la localisation souhaitée. Cette ouverture ouvre énormément le champ des possibles avec l’éventualité pour DICE de cacher des collectibles partout (ça a été officialisé), de faire des courses poursuites endiablées, des courses chronométrées complexes (avec des dizaines de chemins possibles, les joueurs vont tout optimiser au poil de cul près, j’ai hâte de voir les speedruns) et j’en passe.

Une fois à l’intérieur du bâtiment d’Elysium, Faith devra se frayer un chemin toute seule jusqu’à la salle serveur. Son seul indice est l’étage. À partir de ce moment, Catalyst devient un sorte de puzzle game où il faut étudier son environnement pour être le plus rapide et discret possible. Très souvent un chemin naturel se dessine de lui-même mais le démonstrateur nous a montré plus d’une fois que plusieurs voies sont praticables. L’ascension est extrêmement fluide et chaque morceau de mur, de poutre devient un allié potentiel dans notre quête. Arrivée à l’endroit prévu, Faith tombe sur un soldat-ninja inconnu et manque de peu de se faire choper par des employés. Cachée elle assiste à un cours d’arts martiaux de la part d’une chercheuse mais récupère les données. La fin de la démo enchaine donc sur une exfiltration musclée où les balles frôlent trop souvent notre corps. Ce moment propice à l’exposition du système de combat est des plus jouissif. MEC reste ultra fluide dans ces moments et notre brave femme enchaine les coups de pied à la perfection. En mode combat il y a un cercle se dessinant sur l’écran dans lequel viennent s’afficher des traits. Je n’ai pas réussi à avoir la réponse sur ce que c’était ces choses mais j’espère qu’ils seront importants pour la baston car ce que j’ai pu voir m’a paru bien facile.

Et après avoir vu, Electronic Arts m’a permis de me croire comme à Disney car un Fast Pass me permettant de tester le jeu sans faire 2 heures d’attente sur la partie publique. Cette courte démo (moins de 15 minutes) proposait aux joueurs 3 objectifs rapides tous basés sur une course dans la ville. Le contre la montre avait un parcours plutôt simple mais dès la ligne d’arrivée rejointe on ressent tout de suite l’arnaque : pourquoi est-on passé par cette route ? Le nombre de détours faisant gagner des secondes est hallucinant, c’est le mode time attack du 1 puissance 1000. Comme je le disais précédemment, j’ai hâte de voir les très bons joueurs exploser les chronos. Les autres modes sont plus ou moins identiques alors je ne vais pas m’attarder dessus d’autant plus que ma célèbre chance m’a fait perdre beaucoup de temps : je suis sorti du jeu. Comme diraient les speedrunners, j’ai fait un OOB, un Out of Bounds, ce qui signifie que je suis sorti de la carte ; obligé de demander de l’assistance (c’était une version alpha donc c’est logique que ce genre de chose arrive). J’ai eu aussi l’occasion de pratiquer le karaté et je dois dire que c’est plutôt facile, exactement comme la démo hands-off. Je n’ai pas ressenti de réel danger dans ces moments, j’espère que Faith ne sera pas une Terminator super agile.

Après ces deux séances, je suis convaincu que Mirror’s Edge Catalyst a du potentiel pour surpasser son ainé. Le jeu est très fluide, très facile d’accès (toujours RB pour sauter et RT pour se baisser) et très beau. Certes le PC sur lequel j’ai joué embarquait une Nvidia Titan et tout le monde n’a pas 1000€ à dépenser dans une carte graphique mais toujours est-il que sur une configuration moyenne il y aura de quoi se faire plaisir. Sur un bon ordinateur, la distance d’affichage sera sûrement folle, de quoi se déloger la mâchoire. Catalyst sort le 23 février 2016 et c’est déjà trop long.

Pour finir voici une vidéo montrant ce que j’ai pu plus ou moins voir lors du hands-off.

Catégories
Jeux vidéo

Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

Laissez une réponse

*

*