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LSST, plus loin dans l’exploration spatiale

LSST : un peu plus près des étoiles.

Ce qui est cool avec l’exploration spatiale, c’est qu’on n’est pas obligés de prendre une fusée et de prendre des risques pour progresser. Il suffit d’avoir les bons outils pour ouvrir une nouvelle vision sur cet impressionnant amas d’étoiles, de planètes et de soleil. C’est donc avec grand intérêt que, dès 2019, le plus grand télescope au monde sera partiellement opérationnel : le baptisé LSST a de quoi ouvrir de nouvelles perspectives aux astrophysiciens de tous bords.

Crevons l’abcès, pour commencer. LSST signifie Large Synoptic Survey Telescope. Toutefois, permettez-moi pour continuer cet article d’utiliser l’acronyme correspondant. Sinon, on va dépasser très rapidement les 1000 mots et je vais me faire taper sur les doigts ! :p

LSST_Rendering_VK

La construction de ce petit bijou de haute technologie a commencé le 14 avril 2015. Il sera situé à 2700 mètres d’altitude dans les Andes chiliennes, LSST permettra de recueillir un nombre incalculable de données sur des phénomènes physiques comme les explosions d’étoiles ou le passage de comètes. Il permettra de même de récupérer plus d’infos sur l’énergie noire qui laisse encore beaucoup de scientifiques perplexes. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les chiffres annoncées quant aux données possiblement récoltées par LSST donnent le vertige. On parle d’étendre le nombre de galaxies explorées à plus de 10 milliards, soit plus de 10.000 fois le nombre connu aujourd’hui). Comment cela est-il possible ?

La conception de LSST est unique et révolutionnaire : une caméra numérique composées de trois miroirs permet de capturer des clichés de 3.2 milliards de pixels. Vous faites moins les malins, les possesseurs de Lumia 1020 avec vos vieux 41 Megapixels, hein ? Pendant 10 ans, ce monstre va photographier tout l’univers visible et envoyer plus de 30 teraoctets de données aux astrophysiciens associés au projet. Le télescope lui-même mesurera 8.4 mètres de diamètres.

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Trois pays sont partenaires sur ce projet : le Chili, évidemment puisque c’est dans ce pays que sera situé le LSST, les Etats-Unis via la National Science Foundation et le Department of Energy et la France via le Centre National de Recherche Scientifiques. Le site retenu pour la construction l’a été en raison de son faible degré de pollution lumineuse et de son temps sec.

Toutefois, LSST ne sera pleinement opérationnel qu’en 2022. Je sais pas vous mais, pour ma part, j’ai toujours été fasciné par cette immensité inexplorée qui s’ouvre au-dessus de nous. Ce serait cool que les découvertes amène notre belle espèce de tristes sires à avoir un peu plus de respect sur ce qui nous entoure et à descendre du piedestal sur lequel elle s’est elle-même juchée.

En attendant, ce jour utopique, il est possible de suivre la construction du LSST sur cette page.

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Intoxiqué par les nouvelles technologie, je mange de l'actu tech au petit déjeuner : articles, blogs, podcasts, tout y passe pour garder un oeil sur cette passion dévorante. Comptable de profession, j'ai une affection particulière pour tous les aspects de la culture geek et j'aime la partager avec les personnes intéressées (et intéressantes).

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