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Little Ginkgo l’interview

Little Gingko l’interview

C’est au détour d’une allée, lors du salon Polymanga que nous avons été interpellé par une artiste talentueuse. Little Ginkgo nous a alors accordé une petite interview. Et c’est donc à notre micro qu’elle va vous en dire un peu plus, et mon petit doigt me dit qu’il va falloir la suivre de très près car son travail va vous en mettre plein la vue.

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Salut Little Ginkgo, merci de nous avoir rejoint sur TAG pour cet interview. Dans un premier temps, peux-tu te présenter et nous présenter un peu ton parcours.

Alors c’ est une longue histoire, je m’appelle Little Ginkgo et j’ai commencé à dessiner des mangas pour le plaisir. Puis j’ai découvert Michael Turner et j’ai eu envie de faire ça et je suis passer du manga au comics, au début je dessinais dans mon coin. Puis j’ai porté mon regard sur les pin-up et surtout les pin-up alternatives, fétiches. Je trouvais que c’était des femmes avec une féminité très prononcée. Et j’ai vraiment eu un changement de style, après  j’ai commencé à être connu, à l’époque je m’appelais fétiche ginkgo. Cela vient du faites que sur un forum quelqu’un m’avait proposé de faire une exposition et qu’il me fallait un pseudo. Ginko vient de ginkgo biloba qui est mon arbre préféré et fétiche pour le style.

A force des conventions et des modèles qui venaient me voir pour que je les reproduise, mon style est devenu semi réaliste. Après fétiche ginkgo j’ai rencontré, dans les salons, les artistes comics, et j’ai été tellement bien reçu, bien accueilli par le staff qui gérait tout ça, que j’avais envie de faire comme eux et d’intégrer leur groupe car quand je faisais les expositions « fétiches » je me sentais un peu seul et de là j’ai regardé ce qu’ils faisaient et depuis j’apprends encore.

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Tu nous parlais tout à l’heure de Turner, on voit dans ton style un petit clin d’œil à tout ces artiste comme J. Scott Campbell, Michael turner …

Alors tu vois, mon parcours je le vois comme quelqu’un qui tiens le journal du « comiqueur débutant », j’apprends et je partage ce que je sais. Quand j’ai commencé le premier paris comics expo, ma première entrée officielle, on m’a demandé de faire un sketchbook. J’y ai mis plein de pin up et j’ai eu un très bon retour et un super accueil, et en plus les auteurs me donnaient des conseils, alors depuis je note avec les noms de ceux qui me les donnent. Par exemple j’avais peur de mettre beaucoup de couleur sur la peau, et Cédric Poulat m’a dit « on a toujours peur de toujours mettre de la couleur sur la tête ». je pars du principe où étant autodidacte, si on écoute le conseil sans essayer, cela ne sert à rien. Je me les mets un peu comme des objectifs.

Comment procèdes tu, as-tu déjà une approche en sketch papier ou passes-tu de suite sur ordinateur .

Un peu de tout ça dépend du moment du délai, mais au début je pars d’une idée, d’un sketch. Je gribouille pour avoir la forme générale et je mets au propre, je m’inspire un peu de ce que font les autres artistes.

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Et pour la suite tu as des projets, des expositions.. .

Alors j’en ai plein, comme vous pouvez le voir je ne fais pas que de la pin-up et du comics, je fais de l’illustration, je vais faire un recueil de nouvelles illustrées spéciales vampires, des livres pour enfants. Je ne m’arrête pas au comics, mais quand on commence les comics on se met dans la lancée de toujours avancer. Donc je continue tout ça en parallèle.

Tu nous parlais tout à l’heure que tu voulais vraiment travailler avec les équipes de la Marvel, c’est un peu ton but ultime de faire de la cover ?

Ah oui, si je fais de la cover toute ma famille en achète, on est de grand enfant il est bon de rêver, mais on y croit toujours.

Tu as aujourd’hui travaillé pour Art’n’spirit qu’en ressors tu, sur cette façon de travailler sans avoir vraiment le temps avec un sujet défini ?

Alors je n’avais jamais peint, j’étais donc un peu angoissé mais avec des amis, nous avons décidé de tenter l’aventure. Donc juste une semaine avant nous nous demandions ce que nous allions utiliser comme medium, et j’ai décidé d’utiliser l’aquarelle. Une amie peintre m’a dit que l’aquarelle et la toile ne faisais pas bon ménage. Elle m’a donc donné quelques heures de cours et ça m’a réellement décomplexé, car pour moi c’était totalement abstrait. Mais après c’est en s’exerçant que l’on progresse. Ici avec le public qui passe et avec qui on peut partager, j’ai commencé la toile hier (samedi) donc ce n’est pas évident. Encore une chose que je vais pouvoir noter dans mon petit journal.

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Pourquoi n’as-tu pas attaqué ça au feutre, au posca ..

Je ne sais pas, peut être car je n’aime pas faire simple. On dit souvent que les gens compliqués sont des artistes, je dois en être une .

Je vois sur ta table que tu as fait une illustration pour Hollywood Killer

Oui alors c’est Fabrice Sapolsky qui aime bien mon travail, et sa volonté est de promouvoir les artistes français des comics (il faut dire des comics car il m’a dit que le comics ne se disaient pas, si tu me lis Fabrice j’ai dit des comics). Donc c’était un peu une fierté de faire cela.

Donc un jour on pourra revenir te voir et te dire tu vois tu l’as fait

Ah oui mais après comme je disais tout à l’heure, on est des enfants et il faut continuer à rêver…

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L'art nous permet de nous évader, de fuir ou de rêver et pourtant l'art qui nous entoure à une histoire bien plus grande. c'est peut être ce qui m'a poussé à tomber dedans. L'art et ses dérivées font partis de moi depuis tout petit et je pense qu'ils ne me quitteront jamais ....

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