Codenames : la review
Codenames : cérébral party game
Aujourd’hui, parlons party game cérébrale, mais qu’est ce que c’est que ce qualificatif ? Oui on dit cérébrale, car c’est un jeu d’ambiance, avec de la réflexion dedans, on est la pour rigoler mais pas que. Ce « party game » c’est autre que Codenames, pour peu que vous suiviez un peu l’actualité, vous savez de quel jeu je parle.
Le point matos.
Codenames c’est un boite de taille moyenne, avec 25 tuiles (informateurs rouge te bleu, agent double, témoin et assassin), 200 cartes nom de code, 40 cartes « clé » avec un support, un sablier, et on a fait le tour. Évidemment pas de « gros » matos à proprement parlé, cela reste un party game, donc faut que ça s’installe vite. Tout est de très bonne qualité, et les illustrations sans être extraordinaire font le taff et sont signées Tomáš Kucerovsky.
Comment ça se joue ?
On place tout d’abord 25 cartes nom de code au centre de la table, on forme 2 équipes (selon le nombre de joueur bien sur) et on désigne 2 maitres espions. Les 2 maitres espions se mettent du même coté de la table, les autres joueurs sont donc en face. Les maitres espions piochent une carte « clé » et eux seuls y ont accès. La carte « clé » indique la position des mots que chaque espion doit faire deviner à son équipe. Donc en bleu, ce sont les informateurs bleu, qu’il faut faire deviner à son équipe, même chose pour les rouges. Les emplacement beige sont des témoins, ils sont juste là pour nous faire perdre du temps. Et il y a l’assassin, en noir, si jamais par erreur, suite à un indice donné mal choisit, notre équipe tombe sur l’assassin, la partie est perdu.
Un tour de jeu est hyper simple, la maitre espion doit faire deviner à son équipe les noms de code des informateurs. Pour cela le maitre espion a le droit de donner un seul indice (un mot) et un chiffre. Le chiffre correspond au nombre de mot en rapport avec l’indice donné.
Une fois l’indice donné, votre équipe, vos agents vont débattre et essayer de trouver à quel nom de code l’indice correspond. L’équipe touche la carte qu’elle pense être la bonne, si c’est bon, on place une tuile de la couleur de l’équipe sur la carte nom de code. Ensuite vous pouvez essayer de trouver d’autre nom de code en rapport avec l’indice reçu.
Si jamais la carte touchée est un informateur de l’équipe adverse, et bien on pose une tuile de la couleur adverse, et du coup vous les avez aidé sans le vouloir, et c’est moche. Si c’est un témoin, et bien le tour s’arrête et il ne passe rien, c’est au tour de l’équipe suivante. Et si vos agents désignent l’assassin, et bien la partie est perdue.
C’est aussi simple que ça, enfin à la lecture, puisque ce n’est pas toujours évident de trouver des indice qui correspondent à plusieurs nom de code, le but étant d’aller plus vite que les autres, car l’équipe qui a découvert ses 8 informateurs remporte la partie. Les indice qui paraissent évident pour nous ne le sont pas pour les autres, car nous avons pas tous la même culture, ni les mêmes références, et la difficulté du jeu est bien là.
Codenames est un très bon jeu, bien fichu, rapide mais pas simple pour autant, car il faut essayer d’interpréter les indices, qui sont parfois tiré par les cheveux, ou très terre à terre, tout dépend des personnes présentes autour de la table. Il faudra donc s’adapter selon le public, et éviter de se lancer dans des indices qui ne sont évident que pour vous, car le but c’est que les autres devinent.
Codenames est un jeu de Vlaada Chvátil, édité par Iello, pour 2 à 8 joueurs, pour des parties de 15 minutes.
