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[gamescom 2014] Etherium, un très bon RTS à petit prix

Chez Focus point de hands-on mais des présentations au top de 30 minutes chacune. Et pour mon 1er rendez-vous je dois dire que je fus bluffé. Etherium est le prochain jeu de stratégie temps réel de l’éditeur français. Sous la houlette de Tindalos Interactive, un studio indé peu connu, ce RTS est un peu mon chouchou de cette gamescom 2014.

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De nos jours il est difficile de sortir un RTS à cause du trust de Starcraft même si celui-ci est en perte de vitesse. Etherium c’est donc une très bonne surprise non parce que c’est Français mais plus par sa réalisation et son amour de ses créateurs. Leur volonté était de faire un jeu simple d’accès et aussi très joli malgré les limitations de Unity. De plus le jeu sortira pour 29,99 . Soit un prix très abordable compte tenu de sa richesse.

Mais Etherium c’est quoi ? C’est abord une ressource. Un ressource primordiale que 3 factions se disputent. Dans un univers de science-fiction, une grande guerre a lieu entre le Consortium, les Intari (le Conseil en Français) et les Vectide (Galadiens dans la langue de Molière) pour le contrôle de l’Etherium. Chaque groupe se repose sur ses propres fondements : le Consortium base tout sur la R&D alors que les autres sont plus axés religion ou la survie de leur espèce.

Ces trois factions ont donc toutes un gameplay différent avec leur lot d’unités bien distinctes. Mais contrairement aux canons classiques du genre, Etherium se veut plus simple en minimisant la micro-gestion. Je ne vais pas partir dans un cours pour expliquer la différence entre la micro et la macro-gestion ; sachez juste que la volonté de Tindalos est de pousser les joueurs à se battre et ne pas gérer tout un pan économique chiant et autres relatifs à la micro. En gros avec de l’Etherium, vous achetez vos unités et c’est parti pour faire la guerre !

Bon quand je dis qu’il n’y a presque pas de micro, c’est un peu faux. Il y en a toujours car les unités ne vont pas de déplacer toutes seules. Et ici c’est important car c’est presque la seule chose à gérer dans ce jeu. Sauf qu’au lieu de déplacer une petite unités par-ci, une autre part-là, on contrôle toujours des escouades de plusieurs bonshommes / véhicules. Les cartes se disputent à l’instar de Warhammer 40K avec des zones à contrôler.

Le level design des cartes est bien foutu. Elles sont propices à pas mal de situations de batailles intéressantes. Il faut faire attention aux embuscades (possibilité de se cacher dans des forêts par exemple) et aux divers pouvoirs de chaque faction. Les Intari peuvent balancer des pouvoirs en fonction de la zone où ils se trouvent (cela va de la tempête simple aux dégâts de glace, de feu, etc.). Ces pouvoirs sont très impressionnants et puissants et risquent de peser fortement dans une potentielle victoire. Heureusement les autres coalitions pourront se baser sur leur technologies pour rivaliser. Une autre possibilité d’aide peut venir des PNJ présents sur les cartes : vous pouvez créer des alliances (en les forçant, les piratant, etc.) pour vous aider à vaincre vos ennemis. Enfin, pour gagner, soit vous éliminez votre ennemi soit vous gagnez la bataille du ciel en alimentant vos vaisseaux d’Etherium afin qu’ils détruisent les navires ennemis.

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Personnellement le gros truc qui m’a scotché n’était pas le gameplay (même s’il est simple mais efficace) mais sa réalisation. Quand vous connaissez un peu le moteur Unity et que vous voyez ce qu’a réussi à pondre Tindalos, c’est juste un travail de ouf ! C’est donc un peu pour ça que ce titre est un peu mon chouchou : même limités les Parisiens ont réussi à faire un jeu qu’ils kiffent (Maxime le montrait bien lors de la présentation) et qui a de la chance à plaire à pas mal de monde dont moi.

Avec sa campagne solo ressemblant un peu à celle de Empire at War si j’ai bien pigé (on attaque l’une des 6 planètes existantes [avec 3 cartes par planète pour le solo et 4 pour le multi]) et son multijoueurs, Etherium devrait combler le sérieux manque de RTS qui se faisait sentir depuis quelques temps, si on oublie les Wargame de Focus. Et franchement pour 20 balles c’est cadeau.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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