Drifting Lands
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[gamescom 2016] Drifting Lands. Loot spatial

L’une des forces d’Alkemi, ce petit studio nantais, est de réussir à mixer des genres inattendus. Avec leur dernière production, Drifting Lands, les créateurs ont réussi à concevoir un jeu vidéo qui mélange un shooter 2D spatial et une mécanique d’évolution basée sur le loot (les objets que l’on récupère). On obtient, en quelque sorte, un Diablo avec des vaisseaux.

Drifting Lands

Comme son homologue de chez Blizzard, le jeu vous propose d’incarner une entité qui vous correspond le plus. Drifting Lands offre trois types de vaisseaux ayant chacun leurs forces et faiblesses. L’un sera plus rapide tandis que l’autre sera plus costaud. Alain Puget, directeur créatif présent sur place, présentait très bien cet aspect : ces classes de véhicule sont adaptées pour tous les joueurs, ceux qui maitrisent les shoot’em up ou ceux qui veulent prendre du plaisir en n’étant pas très doués (comme moi). Ces derniers auront tendance à prendre un vaisseau très bien protégé de base ou celui plus équilibré et moyen partout.

Une fois ce choix réalisé, il est temps de se lancer dans une aventure qui durera entre 5 et 10 heures en ligne droite pour débloquer de l’équipement peu évolué dans un premier temps. En effet tout comme le célèbre Hack ‘n’ slash, terminer le jeu ne suffira pas à contenter les chasseurs du meilleur score et des meilleures combinaisons d’équipement. On nous annonce un niveau aux alentours de 25 lors de la première fin alors que le jeu vous permet de monter jusqu’au niveau 100, chaque niveau allouant des points à attribuer dans diverses caractéristiques de vos vaisseaux. Les objets récupérés peuvent aussi jusqu’au niveau 65, chacun ont une rareté (avec une couleur à la Diablo) ce qui promet énormément d’heures à tirer dans tous les sens et à chasser du loot.

Drifting Lands

Drifting Lands est un très beau jeu de tir horizontal avec des vagues d’ennemis à l’ancienne et une haute rapidité appréciable (vitesse qui devient folle avec le vaisseau rapide). Pour vous défaire du nombre conséquent d’adversaire, le jeu vous permet d’attribuer quatre pouvoirs actifs et deux passifs à votre vaisseau. Cela peut être un bouclier, une régénération de la vie, une arme spéciale, une téléportation ou bien la possibilité de rentrer au hangar en cas de trop grande avarie. Ce dernier exemple peut s’avérer utile car la mort sur le champ de bataille signifie la perte de l’équipement récupéré lors d’une mission.

Drifting Lands

Cet équipement, ce loot, est très important car il vous permet d’améliorer votre vaisseau. Il faut donc choisir avec parcimonie lesquels installer afin de créer la meilleure synergie possible ou de créer notre style de jeu qui nous sied le mieux. Chaque objet possède alors ses propres caractéristiques et comme son grand frère Diablo, vous allez passer des heures à écumer les fiches de propriétés contenant des tonnes de pourcentage. Allez-vous ajouter ce composant qui vous rend plus rapide mais qui fragilise votre coque ? Et si un objet ne vous intéresse pas, rien ne vous empêche de le mettre à la benne et de recevoir quelques deniers en retour. L’argent étant la seule ressource du jeu, il faut aussi savoir gérer son économie pour toujours améliorer sa flotte.

Se reposant sur deux mondes non compatibles au premier regard, Alkemi a réussi à créer un jeu accrocheur, malin et extrêmement jouissif avec Drifting Lands. Le jeu est super joli et la musique tabasse, raisons de plus pour s’y intéresser. Une démo est téléchargeable sur la page Steam du jeu si cela vous intéresse. Enfin, le jeu devrait sortir en fin d’année sur Steam et plus précisément sur Windows et MacOS.

Site officiel de Drifting Lands : http://www.drifting-lands.com/

Je voulais aussi ajouter qu’Alkemi a souhaité ressortir leur précédent jeu qui eut une histoire compliquée : Transcripted devrait revoir le jour sur Steam d’ici quelques jours et ça c’est cool !

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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