The Black Death
Jeux vidéo

[gamescom 2016] Présentation de The Black Death

Au départ je devais aller voir The Bunker et Of Kings and Men chez Green Man Gaming, le célèbre site de vente de clés de jeux vidéo (site réglo qui n’a rien à voir avec G2A et compagnie) transformé en éditeur depuis peu. Faute à pas de chance, c’était un peu blindé mais James de Small Impact Games m’a accueilli et proposé de découvrir son jeu, The Black Death.

The Black Death

C’est donc une petite équipe de moins de dix personnes, principalement des Anglais, ils sont fous ces Anglais, qui s’est mise en tête de créer un jeu multijoueur de survie dans un monde médiéval. Un si gros jeu pour une si petite équipe c’est un pari risqué. Nous pouvons donc incarner un avatar durant le quatorzième siècle alors que la peste ravage une région peuplée de cinquante joueurs maximum et de centaines de personnages non joueurs. Les rôles à choisir sont plutôt intéressants car sortant de la triplette gagnante soldat, voleur, mage. Le soldat est bien sûr de la partie mais on pourra aussi croiser des fermiers ou des mendiants. Chaque classe ayant ses propres capacités et évolutions, il faut donc bien choisir son personnage en début de partie. Si vous avez l’âme de devenir un magnifique chevalier en armure pour défendre la veuve et l’orphelin, une carrière militaire s’ouvre à vous. Si vous préférez faire pousser du blé et gagner votre vie avec, direction l’amour est dans le pré.

The Black Death

Comme tout jeu de survie qui se respecte, les développeurs ont intégré un système de récolte et de craft pour récupérer tout ce que la nature peut offrir puis créer tout ce que l’Homme a inventé. Ce pan fonctionne plutôt bien grâce à une assez grande variété d’objets. Il faut aussi gérer la faim en récupérant des denrées sur la carte. Cela peut être des fruits pourris ou de la viande cuite. Chaque aliment a un potentiel de vous rendre malade ce qui diminuera temporairement vos statistiques. Cet aspect de la survie peut parfois s’avérer frustrant (comme We Happy Few, même si ç’a été changé récemment) si le jeu vous demande souvent de vous nourrir mais les 30 à 45 minutes passées sur The Black Death ne m’ont pas paru frustrante sur ce point.

Ce qui m’a gêné c’est de jouer à un titre multijoueur tout seul. Difficile de se faire un avis alors que plus de quarante autres humains font vivre le serveur en créant des maisons ou en instaurant des lois à respecter sous peine de châtiment. James a mentionné vouloir créer des prisons ou mêmes des choses plus tordues mais d’époque comme les carcans ou les cages de fer. La survie ne semble pas trop pénalisante mais les centaines de PNJ ne sont pas vraiment visibles et les combats sont peut-être trop simplistes pour être « kiffant ». Ma grosse déception, peut-être, est sa réalisation globale qui n’est pas top, ce n’est pas très beau (en tout cas, rien à voir avec les captures qu’on m’a données qui sont affichées ici, surement qu’une machine de guerre a été utilisée pour les faire) et le jeu souffre d’un sérieux problème d’ergonomie et d’interface qu’il faudra corriger. Après ce court essai, il m’est impossible de vérifier si toutes les promesses de The Black Death sont respectées, la prudence serait donc de rigueur. Le jeu est encore en early access (contre 20€), il a donc tout le temps de murir avant sa sortie qui arrivera surement en 2017.

Site officiel de The Black Death : http://www.small-impact.com/BlackDeath/ ou sur GMG : https://www.greenmangaming.com/games/the-black-death/

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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