Prey (2017)
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[gamescom 2016] Prey (2017), une courte « preysentation »

Malheureuse habitude depuis l’année dernière, Bethesda présente ses gros titres dans une salle remplie de curieux professionnels ou non. Au programme une longue vidéo commentée d’une dizaine de minutes sur Prey (millésime 2017). Pas gros fan de ce genre de présentation, je dois avouer que j’en suis ressorti satisfait car le titre d’Arkane semble avoir pris une très belle trajectoire malgré le virage loupé il y a quelques années (j’avais vu le jeu en 2011 à la gamescom justement).

L’histoire de Prey se déroule dans une station spatiale nommée Talos-1, en 2032. Vous, vous êtes Morgan Yu, une femme ou un homme en fonction de votre préférence, qui aire dans cette grande station qui a subit beaucoup de dégâts. Endroit de recherches sur la transformation de l’espèce humaine, Talos-1 a été attaquée par une forme extraterrestre et vous semblez être la dernière personne vivante à bord. Vous voilà alors chassé-e et votre survie dépendra de votre capacité à éliminer toutes les menaces vous faisant face.

Prey (2017)

C’est donc dans une carte ouverte que vous pourrez visiter les différents niveaux de Talos-1. Les Typhons (la race alien) parsèment cependant les couloirs et les salles de la base et il faut dire qu’ils sont plutôt coriaces. Les premiers sont des petites saloperies nommées Mimic qui ont la fâcheuse capacité de prendre l’apparence de n’importe quel objet, une poubelle peut donc vous attaquer à tout moment. Bien sûr le jeu n’est pas si malsain car dès l’attaque lancée, le Mimic reprend sa forme originale à savoir une sorte de petite araignée faisant penser au Poison Headcrab de Half-Life 2. Les autres bestioles sont le Phantom et le Nightmare qui ont la forme de bipède classique mais en plus mortel.

Pour vous défendre, Prey dispose d’armes très classiques mais aussi de bonnes idées nouvelles comme les neuromods permettant à Morgan d’acquérir des pouvoirs issus de la recherche sur les aliens. Il pourra, par exemple, disposer d’une poussée cinétique (Kinetic Blast) qui propulse les choses et donc les ennemis dans une direction. Dans les autres trucs rigolos, un neuromod vous apprendra la capacité du Mimic : Morgan pourra se transformer en ce qu’il veut. Au-delà de l’aspect fun de la chose, Arkane l’a intégré avec brio dans son jeu car cela pourra servir à résoudre des « puzzles ». Une porte est bloquée et l’interrupteur se trouve de l’autre côté ? Pas de problème, je me transforme en tasse, je passe par le petit trou et reprend ma vraie forme ensuite. Malin ! Chaque élément de game design est pensé pour être intégré intelligemment et Arkane sait très bien faire cela, comme dans Dishonored.

Prey (2017)

Un autre élément intéressant prend la forme d’un fusil à tout faire. Le GLOO Cannon est un canon à colle. Il permet donc d’immobiliser les aliens mais aussi de créer des bouchons pour fermer un tuyau ou se créer des petites passerelles pour passer un obstacle ou monter en faisant une sorte d’échelle. Le dernier élément présenté était la charge de recyclage qui est une grenade qui transforme tout ce qui est dans son rayon d’action en ressource utile pour le craft. En effet Prey proposera tout un pan de craft avec nos éléments en inventaire pour en créer d’autres.

La démo s’est terminée sur un passage en gravité zéro, en dehors de Talos-1 afin d’accéder à une zone inatteignable autrement. C’est plutôt réussi mais je ne sais pas s’il sera possible de se balader où l’on veut. Wait & see… Rentré-e dans la base, Morgan rencontra un Nightmare, une créature ressemblant fortement à un Némésis qui, je pense, vous pourchassera partout durant l’aventure.

Même si la présentation fut rapide, ces quelques minutes en compagnie de Prey m’ont donné envie. Je n’étais jusqu’alors pas plus intéressé que cela mais sa ressemblance flagrante avec un certain BioShock m’a tout de suite fait changer d’avis. Avec son ambiance noire et lourde, votre solitude et la peur d’être attaqué à tout moment, Prey pourrait créer une grosse surprise l’année prochaine. Vivement d’autres nouvelles pour en apprendre plus.

Voici une vidéo montrant une minuscule partie de ce que l’on a pu voir mais vous aurez un aperçu de ce que j’ai raconté :

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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