Ana The Game
Jeux vidéo

IGA 18 – Présentation de Ana The Game

Je dois vous avouer un truc. Je n’aime pas jouer sur mobile. Pour une raison qui m’échappe, lancer un jeu vidéo sur téléphone ne m’enchante pas plus que ça. Depuis que je suis équipé d’un smartphone depuis 2010, j’ai dû terminer moins de dix titres dont quasiment que des aventures textuelles. Je n’ai même pas fini le génial Horizon Chase que j’ai acheté, c’est pour vous dire ! Je n’arrive pas non plus à aller au terme au premier chapitre de Out There Chronicles et quand je lance Match Land pour farmer sans but comme un débile, je me dis que je devrais plus lancer Kissoro mais je n’y arrive pas. Ana The Game est un titre avec une histoire, je devrais donc pouvoir le lancer sans trop de problème.

Ana The Game

Enfin, seulement si le studio français Almost Games Studio derrière ce jeu le sort sur un support Android. Pour le moment cantonné au marché des petits bourgeois possesseurs d’un appareil iOS, ATG vous place dans la peau d’une personne normale. Avec un téléphone iOS cependant, personne n’est parfait. Troll à part, j’ai pu mettre la main sur cette aventure textuelle lors de l’Indie Garden Assembly. Comme Another Lost Phone ou Enterre-moi mon amour, Ana The Game base son histoire à travers un téléphone portable et son interface qui lui est propre.

La grande différence ici est que l’expérience utilisateur se veut très proche de la réalité car les visuels reprennent des éléments réels. Point de dessins ou d’illustrations réalisés en interne, les photos et images présentes dans le jeu sont faites avec de vraies personnes ou des décors qui font partie de l’entourage de l’équipe de développement ou achetés (ou récupérés) sur une plateforme genre Bigstock, Getty ou Shutterstock.

Ana The Game

Grâce à cette expérience riche, le studio a un boulevard tout tracé pour raconter une riche forte en émotion. Et c’est là que mon travail pêche car je n’ai aucune idée où cela va mener ! Enfin si j’ai une vague idée grâce à ce qu’on a bien voulu me dire et le trailer mais cela s’arrête là. Contrairement à l’excellente idée des Accidental Queens de créer une démo à destination de la presse avec une présentation succincte des idées et des thèmes abordées, Ana The Game se laissait découvrir avec sa version complète. D’un côté cela est très intéressant car cela prouve que le jeu est terminé – mais je n’avais aucun doute vu qu’il était déjà en vente… – mais cela rend difficile l’immersion et la création d’un avis critique. J’ai pu voir que cela marchait très bien, que les interactions sont réussies à l’aide d’un système type QCM++ lors des phases de dialogue (représentées par des SMS par exemple).

Almost Games, un peu comme dans Event[0], a implémenté un système qui interprète vos réponses. Au début du jeu, Ana – une femme qui semble être votre copine mais cela change peut-être car vous choisissez votre sexe et votre orientation lors de l’initialisation de la partie ; désolé pour les non-genres ou les autres qui ne se reconnaissent pas dedans, notons toutefois cette particularité qui n’est que trop rare dans le jeu vidéo ! – vous demande votre code de carte bleue. Vous pouvez simplement choisir l’une des réponses préétablie ou tout simplement écrire en toutes lettres : « Va chier lol ! Pour des raisons de sécurité, je n’enverrai pas mon code ! » Et cela fonctionne ! Cependant attendez-vous à subir son courroux plus tard. Ne le faites pas en vrai hein ! Enfin vous pouvez refuser car c’est effectivement pas sécurisé mais faites-le gentiment ! Et surtout n’écrivez pas « lol » c’est ringard.

Ana The Game

Cette option n’est pas systématique car il est complexe de gérer tous les cas mais les quelques expériences que j’ai réalisées m’ont convaincues. De même pour l’aspect global du titre et les dialogues qui font vrais. Ana The Game est un objet curieux qui me tarde de découvrir sur mon téléphone Android. Les quelques minutes m’ont suffi à me hyper.

Site officiel de Ana The Game : http://anathegame.com

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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