Rabi-Ribi
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gamescom 2017 – Rabi-Ribi se montre avant sa sortie prochaine sur PS4

Après la Japan Expo, nous vous avons déjà dit que Rabi-Ribi ne ressemblait pas vraiment à ce qu’il voulait montrer au premier abord. Si vous regardez les artworks comme la jaquette, on voit une jolie fille en bunny suit accompagnée d’une fée et deux autre jeunes femmes. Rien qu’avec cela, tous les capteurs de « japonaiserie » malsaine devraient se mettre en ébullition prévenant d’une oeuvre de mauvais gout. N’étant pas vraiment adorateur de cette partie de la culture nippone, les a priori fusèrent longuement jusqu’à sa rencontre à la Japan Expo. Étant toujours curieux nous avons pu le tester quelques minutes durant la gamescom : rangez vos fourches et rappelez Super Féministe car point de truc louche ici.

Rabi-Ribi

Avouez que cela peut présager du pire quand on connait ce que peuvent faire les Japonais. Le résultat final dénote vraiment avec ce design (voir les captures plus bas)

Erina est devenue mi-fille mi-lapine et se réveille dans un endroit inconnu, elle va devoir s’en sortir et découvrir ce qui lui arrive. Aidée de la fée Ribbon et d’un marteau (qui apparemment s’appellerait Piko), Erina parcourt des niveaux ouverts comme dans un Metroidvania : certaines zones seront bloquées et il faudra y revenir plus tard après avoir débloqué une compétence comme le double saut (il existe 60 objets et améliorations !) Rabi-Ribi porte tellement bien l’étendard du Metroidvania qu’il s’affiche avec des graphismes en 2D à gros pixels et peu de textures qui font fortement penser à Metroid. Au niveau du jeu, la première chose qui surprend est la quasi-inaction d’Erina qui se repose essentiellement sur les pouvoirs de Ribbon qui tire des boulettes ou lance des pouvoirs. Notre mignonne lapine ne peut qu’utiliser son énorme marteau (dans les niveaux de difficultés normaux) et sauter. Cette complémentarité est bien amenée et rafraîchit un genre avec cette simple différence, c’est plutôt malin. La seconde grande caractéristique du titre de PQube est de s’orienter vers le danmaku quand il s’agit de croiser le fer : les ennemis remplissent l’écran de boulettes à éviter. Sous son aspect joli comme tout, Rabi-Ribi est en fait un jeu assez exigeant où la moindre erreur peut être fatale.

Mes quelques minutes d’essai sur une PlayStation 4 lors de la gamescom m’ont convaincu que ce jeu n’ira pas vers le racolage honteux comme savent trop souvent le faire ses compatriotes japonais. Bien que je sois mal avisé de me faire un réel avis (5 minutes c’est très court), Rabi-Rabi est un titre frais, bien réalisé, plutôt dur et il sort bientôt sur console : le 1er septembre prochain sur PS4 et PS Vita, le jeu sera disponible en rayon ou sur le PS Store avec une très grande zone à parcourir, une quarantaine de boss, la bande son offerte (et elle est cool) et même la présence du Français.

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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