Dead Cells
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[gamescom 2016] On a joué à Dead Cells

Prenez un mixeur de compétition, mettez-y du Metroid, du Castlevania, du Dark Souls et une pincée de Rogue-like. Allumez. Mélangez quelques mois et savourez la prochaine production de Motion Twin : Dead Cells.

Habitué à des jeux de moindre envergure – jeux qui ont tout de même cartonnés mais qui restent malheureusement des « petits jeux web » pour le commun des joueurs – le studio bordelais s’attaque à un gros morceau et nous avons pu mettre nos mains moites sur une manette et tester le jeu avec les développeurs. Dead Cells se présente comme un titre mélangeant plusieurs inspirations avec du Metroidvania pour la construction des niveaux (vue 2D de côté et niveaux plus ou moins labyrinthiques avec parfois des allers-retours pour débloquer de nouvelles choses), du Rogue-like pour générer les niveaux automatiquement et pour avoir une mort définitive (rassurez-vous, vous ne perdrez pas tout lorsqu’une partie sera relancée), et du Dark Souls car le jeu est un peu difficile et le joueur a le choix de son style préféré de combat en optimisant son équipement.

Dans des environnements vraiment magnifiques construits en 3D, pour mieux maitriser les effets de lumières, Motion Twin a réussi à redonner des sensations d’époque avec un jeu très nerveux et punitif. Notre personnage se dirige facilement et sa palette de mouvements complète permet de réaliser des attaques ou des défenses très facilement en un temps record. Tout doit se réaliser avec un timing efficace sous peine de se faire corriger par une IA plutôt agressive et sans pitié.

En s’équipant avec les armes trouvées sur la carte, vous serez possible de passer chaque épreuve comme bon vous semble. Vous pouvez choisir un bouclier pour contrer les attaques adverses. Vous pouvez vous équiper d’un arc pour tirer à distance. Vous pouvez utiliser un pouvoir ou faire un dash pour vous aider. Les combinaisons sont énormes. Durant mon run qui s’est terminé par un boss qui m’expliqua qui était le patron, j’ai préféré utiliser la prudence à l’aide d’un bouclier fort utile. En l’activant au bon moment, nous sommes capable d’arrêter n’importe quel coup mais le laps de temps est assez court (mais si tu gères Bayonetta, Furi ou Metal Gear Rising, ça le fait). D’un autre côté, un des membres de l’équipe me montra un run totalement fou, ultra rapide, à base d’armes au corps-à-corps pour finalement terminer aussi fracassé contre le boss car peut-être un peu trop bourrin. J’ai hâte de voir les meilleurs joueurs speedrunner ce titre.

Le boss qui nous a bien mis la race à chaque fois

Nous avons terminé la présentation par une partie en trichant afin de me montrer certaines capacités de Dead Cells. En effet le nombre d’équipement actuellement disponible est impressionnant et les panoplies applicables peuvent créer des synergies dévastatrices qu’il faudra bien entendu adapter en fonction de son environnement. En combinant deux objets (un peu au pif je dois l’avouer), j’ai réussi à terrasser le boss sans qu’il puisse m’attaquer. Bien sûr ce genre d’union d’objets sera rare ou même interdit via un futur équilibrage mais cela prouve que le jeu permet de faire n’importe quoi avec notre équipement débloqué pour s’en sortir.

Pour le moment, Motion Twin n’est pas apte à dévoiler les détails de l’aventure qui devrait se dérouler dans cinq ou six environnements différents. Dead Cells laisse donc les joueurs l’appréhender de la façon qu’ils veulent. Avec ses tonnes de possibilités, il contentera facilement tout type de stratégie en demandant un peu de skill car le titre n’hésite pas à vous rappeler que la mort est un châtiment qui vous attend à tous les coins du monde.

Dead Cells est un savoureux mélange de genres et ne se perd pas dans tous les sens en livrant une copie parfaite et totalement équilibrée. Vivement que cela sorte.

Site officiel de Dead Cells : http://dead-cells.com/

 

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Élevé à la sauce PlayStation, Thomas est un gamer touche à tout mais qui joue toujours à des anciens titres. Il partage cette passion depuis 2008 et est passé par toutes les cases, du blog à Dailymotion et même la radio pendant 4 ans. Il tente maintenant de faire découvrir ce milieu au plus grand nombre via TechArtGeek ou via des vidéos sur YouTube ou Twitch.

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